Les laboratoires associés
L’école d’ingénieurs s’appuie sur le potentiel scientifique des deux UMR de l'Université de Corse : l’UMR CNRS SPE (Sciences pour l’Environnement) et l’UMR LISA (Lieux, Identités, eSpaces, Activités). Environ 60 % des enseignements dispensés à l'école sont en effet réalisés par des enseignants chercheurs issus de ces deux laboratoires. Cette proximité avec le monde de la recherche permet aux étudiants de découvrir le milieu de la recherche et les nouvelles technologies dans le domaine de l'énergie.
Les recherches scientifiques s’articulent autour de 8 projets pluridisciplinaires et labellisés par le CNRS. Chacun de ces projets allie recherche fondamentale et recherche appliquée :
L’axe principal de ce projet concerne la problématique générale posée par les systèmes utilisant une source renouvelable d’énergie.
Les recherches se développent autour de trois objectifs majeurs :
- "Mieux produire" par la production d’énergie électrique à partir de sources renouvelables d’énergie ;
- "Moins consommer" par la maîtrise de l’énergie dans l’habitat ;
- "Mieux prévoir pour moins consommer et mieux produire" par l’étude des ressources énergétiques.
L’étude des incendies de végétation est au centre du projet. Des approches interdisciplinaires théoriques, numériques et expérimentales sont conduites à différentes échelles (laboratoire, parcelle, terrain) pour améliorer la compréhension de ces incendies et développer des outils d’aide à la décision pour les politiques publiques (prévention et lutte contre les incendies de végétation). Les travaux de recherche concernent notamment la modélisation, la métrologie des feux et les études d’impact sur les écosystèmes et les hommes
- La mécanique des milieux continus comprenant la mécanique des fluides et écoulements géophysiques (étude des courants...) et l’acoustique (sismologie...) ;
- Les modèles stochastiques de séries intermittentes (caractérisation du risque d’incendies, microstructure de marchés financiers...) ;
- Les champs et symétries, axe théorique avec comme thèmes les champs quantiques et physique de la gravitation et l’analyse fonctionnelle et harmonique.
- Aspect méthodologique : mise au point et développement des méthodes de préparation des échantillons et de méthodes d’analyse appliquées aux mélanges complexes naturels ;
- Aspect appliqué : caractérisation et valorisation des substances naturelles spécifiques, notamment dans les plantes à parfum, aromatiques et médicinales et les produits agroalimentaires typiques (huile d’olive, agrumes, spiritueux, fruits, miels).
- La connaissance des ressources (eaux de surfaces, eaux souterraines, eaux usées, eaux récréatives, fleuves…) et des eaux marines et littorales (biodiversité, endémisme…) ;
- La gestion des risques (impact de l’anthropisation, lutte contre les pollutions, risques parasitaires…) ;
- Le droit et la gestion de l’eau (usages, utilisation efficace, prévision des tendances…) ;
- L’exploitation durable et la préservation des ressources (pêche et aquaculture).
Trois types de vulnérabilité des espaces et territoires insulaires sont ainsi distingués et étudiés pour mieux identifier les comportements des acteurs, ainsi que les modes de gestion durable des ressources et des espaces :
- Ressources naturelles, environnement et acteurs ;
- Tourisme soutenable en milieu insulaire ;
- Insularité et politique(s) : durabilités et mutations. La finalité est de contribuer à l’amélioration des politiques de développement durable.
Le protocole d’analyse des processus de patrimonialisation (désignation, authentification, valorisation) est appliqué à différents marqueurs de l’identité et du territoire dans les productions littéraires, les savoirs et les pratiques linguistiques et culturelles qui s’y transforment et s’y transmettent, à travers les paysages modelés par la société. Trois axes de recherche ont été définis :
- Configurations méditerranéennes et insulaires des littératures, des langues et des idées ;
- Transformation des savoirs et des pratiques culturelles ;
- Paysages insulaires et méditerranéens.
L’aspect scientifique du projet est fondé sur la définition d’une approche générique de Modélisation et Simulation (M&S) de systèmes complexes. Elle associe les nouveaux concepts informatiques liés aux "objets intelligents", les systèmes embarqués et la M&S qui permet la mise au point de systèmes développés. L’aspect technologique concerne la mise en oeuvre des concepts et outils dans le cadre d’applications concrètes à forts enjeux territoriaux intégrant les Réseaux de Capteurs sans fil et les Systèmes d’Information Géographique.